Du 24 Septembre 2015 au 28 février 2016, nous sommes à plus de cinq mois de la tragédie de Mina. Jusque-là, la « Oumma islamique » (la communauté islamique), ignore encore les raisons de la tragédie qui a coûté la vie à plusieurs milliers de ses fidèles.
Le gouvernement Saoudien, organisateur principal du pèlerinage a déjà opté pour la voix de silence. Par ailleurs, les autorités de certains pays victimes, comme le Mali, communiquent moins avec les familles des victimes.Face à cette attitude sournoise, le collectif des familles victimes de la bousculade de MINA a sollicité deux avocats, dont Maître Marcel CECCALDI, un avocat français, pour être ses conseillers juridiques, afin de tirer les choses au clair. Approché par notre rédaction, Me CECCALDI nous a confié que «c’est un droit légitime que les ayants droits des victimes prétendent savoir dans quelles conditions cette tragédie s’est produite.».
Lisez l’entretien.
Bonjour et présentez-vous ?
Bonjour, je me nomme Maître Marcel CECCALDI, avocat à la cour de Paris et conseiller juridique du collectif des familles victimes de la bousculade de MINA.
Quelle a été la position de l’Arabie Saoudite suite à la tragédie de Mina?
A la suite de la tragédie de Mina qui remonte, je rappelle au 24 Septembre 2015, c’est-à-dire, il y a plus de cinq mois, le gouvernement saoudien, non seulement n’a rien fait mais, il a tenu à placer une sape de plonge sur les circonstances exactes de cette tragédie. Pourquoi, parce que le sujet est sensible, parce que le gouvernement saoudien a conscience que les conditions de désorganisation sur place de ce pèlerinage, est de nature à mettre en cause son notoriété.
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